Quelle est la valeur des déchets alimentaires dans l’économie circulaire?

Il n’y a pas de déchets dans le monde naturel. La lumière du soleil se transforme en plantes, les nuages en océans, le fumier en engrais. Mais dans le monde humain, le gaspillage est l’un des plus grands problèmes environnementaux du 21e siècle. Le gaspillage alimentaire est un fardeau particulier : les aliments mis en décharge produisent du méthane, un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Les recherches indiquent que 20 % de la production alimentaire canadienne est gaspillée (et ce, de manière évitable), ce qui contribue à quelque 56,5 millions de tonnes d’émissions annuelles de gaz à effet de serre au Canada.

Les fabricants de produits alimentaires sont parfaitement conscients du volume de matières organiques gaspillées dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Mais aujourd’hui, de plus en plus de représentants de l’industrie s’engagent à faire partie de la solution.

Les fabricants ontariens réduisent le gaspillage alimentaire

En 2018, l’Ontario a publié sa Déclaration de principes sur les déchets alimentaires et organiques qui presse les installations industrielles et commerciales à réduire les déchets alimentaires de 50 à 70 % et à récupérer les ressources de leurs déchets d’ici 2025. La valorisation (utilisation des déchets pour créer de nouveaux produits) est ce qui fait tourner l’économie circulaire. Pour y parvenir, les fabricants devront trouver des applications productives pour détourner leurs flux de déchets.

Depuis la publication de la déclaration, plusieurs grandes entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons exerçant leurs activités au Canada, dont Kellogg’s, Nestlé, General Mills et Kraft Heinz, se sont engagées publiquement à réduire les pertes et les déchets alimentaires de leurs activités.

Ces grandes entreprises mènent la transition vers une économie alimentaire circulaire, mais tous les fabricants – quelle que soit leur taille – ont un rôle à jouer.

Qu’est-ce que l’économie circulaire dans le domaine alimentaire?

Une économie circulaire est une économie dans laquelle les matériaux utilisés pour fabriquer un produit sont réutilisés pour fabriquer d’autres produits en fin de vie. Cela crée un cycle économique qui dépend beaucoup moins de l’extraction naturelle et de la mise en décharge, car la plupart des matériaux des nouveaux produits proviennent de produits plus anciens. Dans l’économie circulaire, il n’y a pas de véritable fin de vie, seulement le début d’une autre.

« Dans une économie circulaire, » déclare le gouvernement du Canada, « rien ne peut être considéré comme un déchet. L’économie circulaire conserve et récupère le plus de valeur possible des ressources en réutilisant, réparant, remettant à neuf, reconditionnant, réaffectant ou recyclant les produits et les matériaux. »

Dans l’industrie alimentaire, l’économie circulaire signifie que les déchets alimentaires ou les sous-produits deviennent les matières premières de nouveaux produits – qu’il s’agisse d’aliments pour animaux, de carburant pour la bioénergie, de textiles pour les produits d’habillement ou d’engrais organiques pour les cultures. Et toute matière organique qui ne peut être transformée en produits secondaires est compostée, retournant ainsi à la terre de manière naturelle.

Les fabricants peuvent stimuler une économie circulaire en matière d’alimentation

La plus grande part du gaspillage dans le système alimentaire se produit au niveau des ménages, mais les fabricants jouent un rôle important dans le gaspillage alimentaire évitable. Le gouvernement canadien estime que 1 % des sucres et des sirops et 10 % des fruits et légumes, de la viande et des grandes cultures qui entrent dans le processus de fabrication sont inutilement perdus ou gaspillés.

Le gaspillage alimentaire est une crise, mais c’est aussi une crise évitable. Alors que le changement climatique s’intensifie et que la pression des gouvernements et des consommateurs pousse les entreprises de tous les secteurs à améliorer leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), de plus en plus de fabricants cherchent des moyens de valoriser leurs déchets.

Pour les fabricants de produits alimentaires, les déchets sont une opportunité

Pour les fabricants de produits alimentaires, les déchets sont plus qu’une simple responsabilité environnementale et économique. Une approche circulaire de la gestion des déchets alimentaires peut devenir un avantage commercial stratégique.

La valorisation de vos déchets alimentaires commence par le calcul du coût financier et environnemental de vos pratiques actuelles en matière de déchets. La prochaine étape? Trouver des utilisateurs finaux pour vos flux de déchets. Les fabricants peuvent trouver ces utilisateurs en s’associant à des organisations comme PRI Environmental, dont les solutions innovantes en matière de déchets transforment les déchets alimentaires en aliments nutritifs pour animaux.

Le résultat est unanimement positif : les fabricants tirent une valeur de ce qui serait autrement une perte nette, les agriculteurs obtiennent de la nourriture pour animaux à des prix abordables, et la planète bénéficie d’une réduction de l’extraction des matières premières et des gaz à effet de serre provenant des aliments qui pourrissent dans les décharges.

Prêt à valoriser vos déchets alimentaires?

Chez PRI Environmental, notre mission est d’aider les fabricants de produits alimentaires du Canada à réduire les coûts, à maximiser la valeur et à atténuer les risques liés à leurs pratiques de gestion des déchets. Notre solution unique de transformation des déchets de boulangerie en aliments pour animaux est idéale pour les fabricants d’aliments basés en Ontario et au Québec.

Vous souhaitez en savoir plus sur les options de récupération des déchets de PRI Environmental? Prenez contact avec nous dès aujourd’hui.