Pour les fabricants de produits alimentaires, réduire les pertes alimentaires est gagnant-gagnant
L’an dernier, le gaspillage alimentaire a coûté 49 milliards de dollars à l’économie canadienne.
Une quantité importante de ces déchets se produit au stade de la fabrication. Une bonne partie de ces déchets est récupérable – ce qui signifie qu’ils peuvent être consommés par les humains, revalorisés ou recyclés d’une manière ou d’une autre.
Peut-être que personne ne ressent autant que les fabricants les effets économiques de la perte alimentaire. Pour les fabricants de produits alimentaires canadiens, les pertes alimentaires sont coûteuses. Non seulement elles drainent les profits, mais elles représentent également un fardeau environnemental important.
Cet article étudie les conséquences des pertes alimentaires récupérables sur les fabricants et détermine les possibilités économiques et environnementales de réorientation de ces aliments vers l’économie circulaire.
Déchets alimentaires : Perte vs gaspillage
Bien que le gaspillage alimentaire, qui se produit à la fin du cycle alimentaire chez les consommateurs, soit une préoccupation plus large, les fabricants mettent l’accent sur la minimisation des pertes alimentaires pendant la production. Chaque gramme d’aliments perdus au stade de la fabrication représente non seulement de l’argent perdu, mais aussi des émissions de gaz à effet de serre générées lorsque les aliments se décomposent dans les sites d’enfouissement.
Quelle quantité de denrées alimentaires les fabricants perdent-ils?
Selon un rapport de 2022 de Second Harvest, 3,2 millions de tonnes d’aliments comestibles excédentaires sont créées au Canada chaque année par les fabricants de produits alimentaires – et il ne s’agit là que des aliments propres à la consommation humaine. Beaucoup d’autres déchets sont mis en décharge bien qu’ils répondent aux critères d’autres possibilités de recyclage et de revalorisation.
Quels sont les coûts des pertes alimentaires pour les fabricants
Le coût financier des pertes alimentaires
Le coût financier des pertes alimentaires pendant la production peut être une préoccupation majeure pour certains fabricants. D’autres n’ont peut-être pas accordé beaucoup d’attention jusqu’à présent, mais qu’ils soient conscients du problème ou non, de nombreux fabricants à grande échelle peuvent perdre des millions de dollars par an sur des ingrédients mis au rebut qui sont, en fait, récupérables.
Le coût environnemental des pertes alimentaires
Les pertes alimentaires ne coûtent pas seulement aux fabricants, elles coûtent aussi à la planète. Chaque tonne d’aliments qui finissent dans les sites d’enfouissement génère environ 2,2 tonnes de gaz à effet de serre (GES) équivalents en dioxyde de carbone. Plus précisément, la pourriture des aliments dans les sites d’enfouissement émet du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. À l’échelle mondiale, les déchets alimentaires émettent plus de gaz à effet de serre que l’aviation.
Dans le passé, les émissions de gaz à effet de serre n’étaient pas forcément une priorité pour les fabricants de produits alimentaires. Mais à l’ère d’une réglementation ESG plus stricte et d’un examen de l’empreinte carbone, chaque tonne de carbone compte. Les fabricants sont déjà aux prises avec des profils de GES élevés en raison de l’intensité énergétique des processus de production; ils n’ont pas besoin d’en ajouter d’autres sous la forme de pertes alimentaires récupérables.
Tout ce qui se retrouve dans les sites d’enfouissement porte un profil de GES correspondant, ce qui augmente l’empreinte carbone, ralentit les progrès par rapport aux objectifs ESG et expose les entreprises à des risques de réputation et de réglementation.
Le gaspillage alimentaire pose donc des risques financiers et environnementaux ou liés aux critères ESG pour les fabricants. Mais le revers de la médaille du risque est la possibilité – et les entreprises qui prennent l’initiative de lutter contre les pertes alimentaires seront celles qui en récolteront les bénéfices.
Étape 1 : minimiser les pertes alimentaires
Mais malgré les coûts énormes de l’inaction, de nombreux fabricants ont été lents à s’attaquer au problème des pertes alimentaires et aux possibilités offertes par les programmes de recyclage des aliments. Peut-être qu’ils ne sont pas conscients de la possibilité financière de récupérer de la nourriture, qu’ils l’ont examinée dans le passé avec peu de succès ou qu’ils ne savent tout simplement pas ce qui est possible de faire avec leurs pertes alimentaires. En effet, de nombreux fabricants n’ont pas une bonne compréhension de la composition et des sources de leurs pertes alimentaires, des raisons pour lesquelles certains ingrédients sont perdus pendant la production, et de la valeur économique de ces ingrédients de rebut dans l’économie circulaire.
Face à la tâche écrasante de remédier à leurs pertes alimentaires, de nombreux fabricants l’ont mis dans les « cas difficiles ». Mais l’évaluation de votre profil de déchets est simple lorsque vous travaillez avec un consultant en gestion des déchets pour effectuer une vérification. Une vérification des déchets est un examen officiel de la quantité et des différents types de déchets créés par un fabricant donné. Les vérifications peuvent révéler la composition de vos pertes alimentaires, déterminer ses sources et aider à réduire les pertes alimentaires à chaque étape de la production. En réduisant le gaspillage alimentaire, les fabricants de produits alimentaires peuvent voir une amélioration de 15 à 20 % des coûts d’exploitation et une augmentation de 5 à 11 % de la rentabilité.
Étape 2 : Tirer parti de l’économie circulaire
La réduction des pertes alimentaires peut améliorer le résultat net, mais les fabricants peuvent ne pas être conscients que les aliments qu’ils jettent ont une valeur qui peut également améliorer leur chiffre d’affaires. Dans l’économie circulaire, les produits alimentaires qui sont jetés peuvent devenir bien plus que des déchets de sites d’enfouissement. Les aliments peuvent devenir une source de carburant et d’énergie sous forme de biocarburants et de biogaz; ils peuvent être transférés en engrais organiques, transformés en fibres pour les textiles, moulés en médicaments et en produits pharmaceutiques, et même convertis en bioplastiques et en emballages.
En particulier, les aliments tels que les produits de boulangerie, les craquelins, les pelures de pommes de terre, les beignets et plus encore peuvent devenir des ingrédients de base nutritifs pour des aliments pour animaux de haute qualité. Ce processus génère des revenus supplémentaires pour les fabricants de produits alimentaires (les clients de PRI reçoivent de 50 à 100 $ pour chaque tonne de déchets alimentaires de boulangerie recyclés), réduit leur profil de GES et réduit la demande de terres (et les émissions de GES connexes) nécessaires à la culture de céréales destinées à la consommation animale.
PRI Environmental peut vous aider à minimiser les pertes alimentaires et à augmenter vos profits
PRI Environmental aide les fabricants de produits alimentaires de l’Ontario et du Québec à recycler les produits de boulangerie en aliments pour animaux de haute qualité. Nous effectuons des évaluations qualitatives pour déterminer comment votre entreprise fonctionne et où les déchets sont créés, ainsi que des évaluations des possibilités, qui offrent un aperçu détaillé de la façon dont vous pouvez intégrer votre entreprise dans l’économie circulaire et tirer profit des flux de revenus négligés.
Lorsque nous travaillons avec des clients pour minimiser les pertes alimentaires, nous ne nous contentons pas de détourner les déchets des sites d’enfouissement et de réduire les émissions nocives : nous créons quelque chose de nouveau à partir des déchets qui aideront à fournir de la nourriture aux animaux partout au pays.
Vous souhaitez en savoir plus sur les options de récupération des déchets de PRI Environmental? Communiquez avec nous dès aujourd’hui.