Le gaspillage alimentaire au Canada est un problème important qui touche les entreprises, les particuliers et l’environnement. Selon les estimations, près de 60 % des aliments produits au Canada (soit l’équivalent de 35,5 millions de tonnes) sont gaspillés, même si une grande partie de cette production est destinée à la consommation humaine ou animale. Ce gaspillage se produit à différents stades de la chaîne alimentaire, et la transformation représente une part importante des pertes de nourriture. Cet article examine la panoplie de coûts qu’engendrent les pertes et le gaspillage alimentaires au Canada.
Cet article examine la panoplie de coûts qu’engendrent les pertes et le gaspillage alimentaires au Canada.
1. La perte de nourriture constitue un fardeau économique
La perte alimentaire est une responsabilité financière : il en coûte 49 milliards de dollars par an au Canada. À l’étape de la production, les pertes alimentaires préoccupent énormément certains fabricants. D’autres n’y ont peut-être pas encore prêté attention, mais qu’ils en soient conscients ou non, bon nombre de grands fabricants pourraient perdre des milliers, voire des millions de dollars par année en raison d’ingrédients mis aux rebuts qui sont, en fait, récupérables.
2. La perte alimentaire est une préoccupation sociale urgente
La perte alimentaire n’est pas qu’une préoccupation économique ; elle a également d’importantes conséquences sociales. En 2021, près de 16 % des ménages canadiens ont vécu dans l’insécurité alimentaire, ce qui représente quelque 5,8 millions de personnes, dont 1,4 million d’enfants. Et comme l’inflation augmente plus rapidement qu’en 2021, ces données sont susceptibles d’être encore plus élevées aujourd’hui. Les pertes et le gaspillage alimentaires font grimper le coût du panier d’épicerie pour le simple consommateur canadien, ce qui contribue à aggraver l’insécurité alimentaire.
3. La perte alimentaire est une énorme responsabilité environnementale
La perte et le gaspillage alimentaires ne génèrent pas seulement des coûts financiers, mais ont également un impact environnemental significatif. Chaque tonne de nourriture acheminée vers les dépotoirs génère environ 2,2 tonnes de gaz à effet de serre mesuré en équivalent de dioxyde de carbone. Au Canada, ce gaspillage génère à lui seul 56,5 millions de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Les pertes alimentaires ont de lourdes conséquences pour les fabricants soucieux des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et désireux de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Non seulement nuisent-elles à leur empreinte carbone et à l’atteinte de leurs cibles en matière d’ESG, mais elles les exposent également à des risques d’amende et d’atteinte à leur réputation.
4. La perte alimentaire crée un risque réputationnel pour les fabricants
Avec l’accent mis par le monde des affaires sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), les risques environnementaux sont étroitement liés à la réputation d’une entreprise. Parmi les risques environnementaux, la perte alimentaire se distingue en raison de ses importantes implications sociales et environnementales. Pour les fabricants d’aliments, la divulgation publique des données de gestion des déchets à travers des cadres de reporting ESG tels que le Protocole GHG, GRI, SASB, CDP et TCFD peut potentiellement attirer l’attention négative des médias. C’est particulièrement vrai pour les fabricants ayant des profils de pertes alimentaires élevées et des plans insuffisants pour résoudre le problème.
Que peuvent donc faire les fabricants pour lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaires?
Les fabricants peuvent prendre un certain nombre de mesures pour réduire la perte alimentaire et transformer les sous-produits alimentaires en opportunités pour un impact environnemental positif et des revenus supplémentaires. Téléchargez notre livre blanc gratuit, Opportunité Gaspillée : Comment les Fabricants de Denrées Alimentaires Peuvent Transformer une Responsabilité en Atout pour en savoir plus.